Au creux de l’oreille

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by Jessika
Rose Noir les secrets
creux de l'oreille
Un bon livre, un chat, le bonheur

Bienvenue sur la page consacrée aux extraits de lecture

Il vous suffira d’éloigner les oreilles chastes, de baisser la lumière, de vous installer confortablement dans votre fauteuil et de vous laisser happer par les mots.

Parviendrez-vous à lâcher prise ?

Réussirez-vous à vous évader ?

Aurez-vous envie de revenir à la réalité ?

Lecture à haute voix

Extrait de Into vinceres de Jessika Lombar, l’étoile de mer.
creux de l'oreille

Extrait de Into Vinceres

« Située en plein cœur de la Cité de Carcassonne, la
demeure dont le charme se laissait pudiquement deviner à
travers une immense porte de bois sombre, abritait des
chambres d’hôtes discrètes que j’avais l’habitude de louer
pour la réalisation de mes activités.

À l’entrée, pas de réception, pas d’accueil personnalisé, juste un petit boîtier en
fer qu’il fallait ouvrir avec un code secret pour récupérer la clé
qui permettait l’accès au lieu insolite. Le propriétaire, Markus,
faisait partie de la Confrérie et m’en avait confié le double, si
bien qu’il avait été très simple pour mes disciples d’organiser
en amont tous les préparatifs nécessaires à ce que j’avais
imaginé.

À cette heure, Hélène était maintenant en possession
du code d’entrée qui déverrouillerait le sésame. Chacune des
six chambres avait été baptisée avec un nom de couleur ou
plutôt, de nuance subjective, propice à la sensualité.
Amarante, Fleur de soufre, Indigo, Améthyste, ou encore
Cuisse de nymphe. Leur nom était indiqué joliment sur
chaque porte capitonnée. Mon invitée savait qu’elle devait
monter au premier étage et entrer dans la chambre intitulée
Andrinople.

À partir de cet instant, elle risquait de perdre ses
repères. Il fallait qu’elle me porte une confiance aveugle, or
elle m’avait déjà prouvé son étonnante capacité à lâcher prise.
Après s’être totalement dévêtue, mais en conservant les
escarpins que j’avais exigé qu’elle portât, elle s’installerait dans
le grand fauteuil Art Nouveau rouge qui trônait au milieu de
la pièce spacieuse. Sur un des accoudoirs, elle trouverait un
bandeau de soie noir dont elle recouvrirait ses yeux. Ainsi
privée de la vue, ses autres sens deviendraient beaucoup plus
sensibles à tout ce qu’elle s’apprêtait à vivre. »

Retrouvez ce qui a inspiré ce texte dans une anecdote de lecture inédite.

Dans « Au creux de l’oreille » : extrait de Into Vinceres

Extrait de lecture

Into Vinceres, chapitre « L’avaleuse de sabre »

Lorsque Denis la frôla, elle se jeta dans ses bras et entraîna le
jeune homme dans un tourbillon étourdissant. Ils
manquèrent de trébucher mille fois, de se cogner dans les
tables autour, de bousculer les autres clients. Elle riait comme
une enfant, totalement en confiance dans les bras rassurants
de son nouveau prétendant. Elle exhalait un parfum
envoûtant d’amande, chaud, vanillé, gourmand. Denis se
laissa enivrer par ses notes capiteuses qui achevèrent de le
rendre fou, fou de désir pour cette créature ensorcelante. Il
l’amena très vite au chalet. Peu farouche, elle le suivit
volontiers. Épiés par les étoiles qui s’enfiévrèrent, ils
rejouèrent les scènes torrides de Jean-Jacques Beineix.

Florence était une invétérée gourmande. Elle se délecta
de la verge de Denis qu’elle suça jusqu’à en perdre le souffle.
Les lèvres de velours de la belle étaient expertes en la matière
et le jeune homme en oublia toutes celles qu’il avait connues
précédemment. La bouche de cette sorcière devint mythique
comme celle d’Isis ranimant Osiris ou bien celle de Cléopâtre
dont les talents « fellatoires » soulagèrent cent nobles romains
en une seule nuit. Cette bouche là était tout aussi inépuisable.
Elle crachait pour lubrifier le sexe de Denis, tout en le
branlant d’un savant jeu de mains progressif. La langue
audacieuse s’aventurait partout, des testicules jusqu’à l’anus.
Son nez respirait fort pour capturer toutes les odeurs
sexuelles ainsi libérées. Sa gorge était profonde. Elle
engloutissait la queue de Denis jusqu’à la garde. Elle l’avalait
en imitant la performance d’une actrice de films
pornographiques. Il était difficile au jeune homme de se
contenir plus longtemps. Il se retint tant qu’il put et lorsqu’il
déchargea sa semence tout au fond du gosier de la jeune
femme, elle s’en lécha les babines comme un petit animal
affamé. Le sperme n’avait-il pas des vertus curatives ? À n’en
pas douter, la jeune dévergondée les appréciait, au point
qu’elle recommença à boire son jus toute la nuit, jusqu’à ce
que la source soit irrémédiablement tarie. Alors ils
s’endormirent l’un contre l’autre en se promettant de ne plus
jamais se quitter.

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