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Vanessa Beecroft, la peinture vivante

by Jessika
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vanessa beecroft

Une artiste italienne, performeuse à grande échelle

Vanessa Beecroft est une artiste italienne, performeuse à grande échelle, qui utilise le corps humain comme un matériau. Son œuvre originale est connue pour rappeler la peinture vivante.

Vanessa Beecroft est née à Gênes en 1969. Elle est reconnue comme une artiste atypique, notamment pour ses performances conceptuelles à grande échelle où elle met en scène des femmes nues ou semi-vêtues. Ces peintures vivantes, ces corps exposés sur des étagères, provoquent le rejet ou l’enthousiasme.

À la 52e Biennale de Venise en 2007, elle a mis en scène l’une de ses performances les plus célèbres, B61, Still Death! Darfour still Deaf?, une réponse au génocide du Darfour. Dans cette œuvre, des femmes soudanaises se sont allongées face contre terre, simulant des cadavres.

Elle a également mis en scène des performances au Musée Guggenheim de New York en 1998, à la Gagosian Gallery de Londres en 2000 et à la Gagosian Gallery en Californie. En tant qu’artiste, son travail consiste à créer des évènements, à l’image des grands couturiers ou des stylistes. D’ailleurs, elle a travaillé avec des designers et des célébrités.

Durant ses performances, elle ne veut aucune interactions, ni gestes, ni mots, que ce soit avec le public ou avec ses modèles.

Une œuvre qui bouscule les féministes

Les féministes sont offensés alors que l’artiste ne cherche pas la provocation. D’ailleurs, loin de vouloir humilier les femmes, l’italienne adopte une attitude ironique, condescendante envers les hommes. De formation intellectuelle, son concept est de mettre en avant la beauté féminine qui n’a jamais eu vraiment sa place dans l’art et ses codifications phagocytantes. Elle joue de ses mises en scène d’une éclatante artificialité pour compenser cette idée. Ainsi, dans notre société où les détails vestimentaires ont une portée existentielle et véhiculent des marques identitaires, Beecroft intègre les codes plastiques où sont enchâssés l’être contemporain, et en particulier les femmes et s’efforce de les mettre à nu.

S’exposer tel un objet

Le corps devient un matériau comme un autre. S’exposer et se laisser regarder, tel un objet. Cela ne vous rappelle pas une pratique (la forniphilie) que nous avons récemment découverte dans les chroniques de ma chatte ?

La peinture vivante, d’autres œuvres

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