La petite mort

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Hier, en faisant mes recherches pour ma future chronique, je suis tombée sur l’expression : Grimper aux rideaux. Comme vous vous en doutez, cette dernière a retenu toute mon attention tellement elle est parlante pour la petite chatte que je suis.

De fil en aiguille, du rideau, je suis arrivée au lit et du lit à l’orgasme, jusqu’à tomber sur « la petite mort ».

Peut-on mourir de plaisir ? C’est la question que je me suis posée.

Qu’est ce que la petite mort ?

Cette expression date du XVIème siècle. À l’époque, le père de la chirurgie moderne, Ambroise Paré étudiait l’anatomie et fut un des premiers à comparer l’orgasme à une petite mort.

L’orgasme, une libération corporelle et sensuelle

En effet, le praticien n’avait pas tort puisque l’orgasme provoque des sensations au niveau du corps qui ressemblent à s’y méprendre à l’agonie : syncope légère, étourdissement, frissons. Cet évanouissement momentané, cet état subliminal donne l’impression de ne plus être maîtres de ses mouvements, de ses actions, de ses dires et parfois même de ses pensées.

La petite mort au masculin

D’ailleurs, cette expression désigne la jouissance masculine par excellence, ce moment furtif où l’homme devient si vulnérable que l’on peut faire ce qu’on veut de lui, et même lui soutirer des promesses d’éternité.

Et l’orgasme féminin dans tout ça ?

Au XVIIIème siècle, il se disait qu’une femme frigide ne pouvait être enceinte. Les séministes (à ne pas confondre avec les féministes) préconisaient même 5 orgasmes par nuit pour que la femme soit dans les meilleures dispositions pour recevoir le sperme masculin et être inséminée. C’est dire si l’orgasme de la femme était lié à la reproduction et non au plaisir.

Qu’est-ce que l’orgasme finalement ?

Lors de l’acte sexuel, le plaisir monte et le corps libère successivement des hormones.

La dopamine, hormone du plaisir

C’est elle qui maintient la motivation à atteindre l’orgasme. Ce dernier arrive généralement après avoir stimulé une zone érogène, un certain temps ou un temps certain…

Grimper aux rideaux

C’est alors qu’intervient l’orgasme. Et c’est là aussi que je peux placer mon expression, grimper aux rideaux ou pour certains au plafond, suivant les préférences. Pour ma part, j’adore ça, grimper aux rideaux mais ma maîtresse n’est pas une adepte. Aucune de ses fenêtres n’en est dotée.

Des hormones bienfaitrices

Au moment de l’extase causée par l’orgasme, les hormones libérées provoquent des ondes bienfaitrices insoupçonnées, que ce soit au niveau de la santé, de la beauté mais aussi de l’humeur. Ce phénomène est également connu pour prévenir l’apparition de maladies aussi graves que les cancers.

Les symptômes

Je me sens obligée de vous les énumérer car voyez-vous, si vous êtes novice comme moi, il se peut que vous soyez surpris. La respiration s’accélère. La fréquence cardiaque s’emballe. Les muscles se tendent et deviennent parfois incontrôlables. Mais quels muscles, au fait ? Je ne parle pas des pectoraux (bien que parfois certaines positions peuvent être athlétiques durant l’acte). Non, il s’agit là du vagin, de l’anus, de l’utérus et du pelvis. Rajoutez chez l’homme le muscle du pénis et de la prostate.

Un sentiment de libération

Juste après l’orgasme, qui dure en moyenne 5 à 10 secondes chez l’homme et 20 à 60 secondes chez la femme, (notez au passage l’avantage qu’il y a à être une femme et que l’orgasme féminin ne doit pas être négligé) on ressent un bien-être caractéristique. On est relâchés, relaxes. C’est un sentiment de totale libération.

La petite mort

C’est ce moment-là que les femmes choisissent généralement pour profiter de la situation. Il est reconnu qu’on obtient pas mal de choses sur l’oreiller.

L’homme est fragile, repu. Envahi par l’ocytocine qui provoque en lui un fort sentiment d’attachement, il ne possède plus tout son discernement.

À tort ou à raison, la sensation de bonheur, de plénitude, de confiance déclenche la confidence avant que le sommeil emporte définitivement le pauvre homme sans qu’il se soit aperçu du subterfuge. Les endorphines agissent tel un calmant.

L’orgasme féminin

Si l’orgasme féminin dure plus longtemps que celui de l’homme, (cela ne vous aura pas échappé), il est toutefois plus difficile à atteindre. Bon, l’avantage, et non des moindres, c’est que la femme peut jouir plusieurs fois d’affilée ! Le contraire est plus rare, sauf pour les spécimens masculins jeunes et vigoureux. Mais bon, que les plus mûrs se consolent, j’ai lu que le cerveau peut éprouver des orgasmes encore plus forts que le pénis… ça s’appelle la cérébralité et c’est une autre histoire…

Une cure de jouvence

Une femme qui jouit est plus jolie

Une femme qui jouit régulièrement se voit de loin. On la reconnaît à son teint radieux, sa peau brillante, son sourire lumineux. (c’est normal, jouir favorise la production de collagène). En somme, elle paraît rajeunie.

Plus d’excuse de migraine

Faire l’amour et surtout éprouver un orgasme, car c’est ce deuxième point qui importe, génère donc de nombreux avantages. Des bienfaits indubitables dans la prévention de maladies comme le cancer du sein chez la femme. Chez l’homme, il est conseillé de jouir au moins 3 fois par semaine pour réduire le risque de cancer de la prostate.

L’orgasme est également un régulateur. Lorsqu’une femme vous repousse en prétextant une migraine, c’est une fausse excuse. En effet, jouir favorise la circulation du sang et donc est meilleur remède à la migraine qu’un Doliprane.

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