Origine de l’expression
Origine : Cette expression date du XIXe siècle. À l’époque des corsaires, le pied désignait alors, en argot, une ration, une portion, une part. Il s’agissait de l’unité de mesure utilisée pour partager les biens d’un butin équitablement.
Sens général
De manière plus générale, on emploie le mot pied pour signifier que quelqu’un est satisfait ou qu’il a eu son compte (compte que les voleurs réservaient comme butin à partager avec leurs complices)
Bon, moi, je n’ai pas de pied, juste 4 pattes et je pensais, naïvement, que l’expression prendre son pied faisait référence à un bébé qui s’empare de son pied pour le sucer avidement. Chut, je n’ai jamais vu faire mon écrivaine, juste sa petite-fille qui est trop mignonne ! Mais je fais fausse route.
Si en 1878, « j’en ai mon pied » voulait dire « j’en ai mon compte, j’ai ma ration », c’est justement ce sens de « ration » qui va être exagéré et transposé ensuite à l’image de la femme qui « prend sa ration », qui en a eu pour son compte, lorsqu’elle a fait l’amour. N’est-ce pas une fois encore un peu misogyne sur les bords cette histoire ? Car, comme d’habitude, cette expression a longtemps été réservée à la gent féminine. Heureusement que désormais, elle s’est étendu à tout le genre humain (pas encore aux petites chattes comme moi, ce serait trop facile)
En conclusion
En résumé, prendre son pied, c’est avoir du plaisir ou un orgasme au cours de l’acte sexuel ou un grand plaisir en pratiquant une activité ou encore en découvrant une nouvelle passion. Bref, vous avez l’embarras du choix pour exprimer votre satisfaction. Il n’y a plus qu’à en profiter!
- jouir
- s’envoyer en l’air
- grimper au rideau (c’est ma préférée)
- prendre son fade, son taf, son panard.
La morale de cette histoire
Cette histoire de pied m’amène à penser au fétichisme. Un sujet qu’il me faudra aborder lors d’une prochaine chronique! Suite au prochain épisode.