Accueil L'érotisme à l'oeuvre Giorgia O’Keeffe, la mère de l’Art Moderne

Giorgia O’Keeffe, la mère de l’Art Moderne

by Jessika
1 Commentaires
O'keeffe mère de l'art moderne

Une place prépondérante dans l’art

Giorgia O’keeffe est reconnue pour être la mère de l’art moderne. L’immense popularité de cette artiste du début du XXème siècle tient autant à son œuvre qu’à sa personnalité originale. Elle occupe une place prépondérante dans l’art américain. Ses peintures empreintes d’un chromatisme vigoureux et d’une sensualité voilée représentent, notamment, des fleurs énormes.

Elle pose un regard empathiques sur les détails de la nature et son exaltation minutieuse devient sa marque de fabrique.

Une artiste libre et audacieuse

Déjà à son époque, Giorgia apparaît comme une artiste libre et audacieuse. Cela influence les critiques dans le jugement de sa peinture. Dans les années 20, sa popularité à New York est un réel phénomène. Elle se fonde en grande partie sur sa personnalité non conventionnelle pour l’époque. Son art est une réponse immédiate à l’environnement.

L’amour des fleurs

Sa relation amoureuse avec le photographe Alfred Stieglitz, son mentor de 23 ans son aîné, sera une source d’inspiration mutuelle.

Mais c’est sa fascination pour le microcosme de la fleur, qui date du temps où elle était écolière, qui va faire sa renommée. Elle réalise des séries innombrable de fleurs pour en affiner sans cesse le motif. Concept qui sera le sien tout au long de sa carrière et qui évoque l’art japonais.

Ces fleurs en gros plan rompent avec la tradition historique de la nature morte.

L’érotisme comme spiritualité

On ne peut éviter de faire le lien entre ces fleurs aux pistils subjectifs et l’anatomie de la femme. Les fentes et les trous suggèrent le sexe féminin. L’érotisme et la sensualité qui se dégage des peinture de Giorgia O’Keeffe dégage toute un monde de spiritualité en lien étroit avec une nature poétique. Un accord quasi mystique avec le monde qui nous entoure.

Pourtant, comme l’explique l’artiste elle-même, Giorgia cherche au contraire à mettre en défaut la sexualisation des interprétations que suscitent ses toiles abstraites. Dans le climat de l’Amérique des années 20, et l’engouement du public new-yorkais pour les théories de Sigmund Freud, les fleurs gigantesques de Giorgia, avec leur anatomie minutieusement détaillée, sont pleines de sous-entendus érotiques.

Et l’artiste s’en défend.

Voilà, je vous ai fait prendre le temps de regarder ce que je voyais et vous, vous avez reporté sur ma fleur vos propres associations et vous parlez de ma fleur comme si c’était moi qui pensais et voyais ce que vous pensez et voyez de ma fleur. Toutes choses que je ne pense ni ne vois.

Giorgia O’Keeffe

La mère de l’art moderne ne veut pas trancher pour un interprétation

Les organes de reproduction des végétaux ressemblent en effet à ceux des êtres humains et il est bien normal de faire des raccourcis entre ces calices profondément ouverts et un sexe.

Malgré cette évidence, la principale caractéristique de l’artiste est de justement ne pas trancher pour un interprétation. Pour elle, rien n’est moins réel que le réalisme. Ce n’est qu’en faisant des choix, en éliminant des choses, et en en soulignant d’autres, que l’on découvre la vraie signification des choses.

En conclusion, Giorgia O’Keeffe, je kiffe!

Pour voir d’autres œuvres de :

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Vanessa Beecroft

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1 Commentaires

Yves+CHONIER 21 décembre 2021 - 8h25

Ces fleurs sont, effectivement, fascinantes d’érotisme.

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